Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au gre de mon temps, ...
l'ile de tahiti
2 mai 2006

Une petite promenade ....

Hier, nous avons fait une petite promenade dans l'est de l'île, trois cascades à voir .

Un passage à couvert dans une petite forêt de bambous, un petit pont et au choix:  les cascades les plus éloignées par la gauche ou celle que l'on entendait à droite.

Comme nous étions motivés, en route :

   

et un petit peu plus loin , une autre:

Après un demi tour et une petite marche,

Toutes aussi impressionnantes les unes que les autres, si hautes que l'on n'en devinait même pas les sommets et pour certaines à peine le ciel au dessus.

Une belle ballade!

Publicité
Publicité
25 avril 2006

Un artiste à ne pas manquer

Ce matin, séance de dédicaces avec un artiste installé  sur l'île depuis 1995:  Alain Joannis.

Son art : dessins au fusain et à la sanguine.

En janvier dernier, j'ai donc acheté un livre de ce monsieur, qui s'appelle " Au rythme de la Polynésie",  à défaut d'avoir pu encore assister à une de ses expo.

J'ai tout de suite flashée pour son oeuvre.       

Il sait  parfaitement étaler sur la toile, cette part de rêve que tout européen ressent pour le monde polynésien avec un ton d'authenticité très juste.

La façon dont il capte la lumière, l'expression des visages, le soucis du détail de ses personnages....

 Bravo et Merci pour ma petite dédicace.

 

 

 

24 avril 2006

Un lieu chargé d'histoire

Cette semaine fût la plus pluvieuse que l'on est eu depuis longtemps.

Le week end ne fut guère mieux. Oserais-je vous dire que nous avons eu froid, avec toute cette pluie, La chaleur s'est enfuie, grrr! ..... On ne se moque pas!

Si, si, on peut avoir froid sous les tropiques!

Le soleil n'est revenu que dimanche vers 17h et il faudra bien un peu de temps pour ne plus ressentir l'humidité ambiante.

Je préfère vous parler de notre dimanche précédent, qui lui, fût très ensoleillé. Nous avons visité un Marae (On prononce Marré) : Sanctuaire religieux en plein air qui servait pour les cérémonies religieuses.

  

Celui que nous avons visité est un Marae qui fut restauré en 1954. Ce n'est pas le plus important mais le mieux préservé de l'île. Des Tiki semblent garder les lieux.

Bien étrange, l'atmosphère qui y règne, un calme hors du temps. Il faut dire qu'il a été édifié dans une espèce de cuvette  au pied des montagnes. Il y règne une végétation luxuriante et surtout bien haute.

Nous n'avions pas de guide-pays pour visiter ce site, rien que les infos de guides touristiques. J'espère ne pas heurter les autochtones par mes dires.

Les premièrs vestiges que l'on croise en remontant le chemin sont des terrasses en escalier. Certaines accueillaient des enclos à cochons.

Un peu plus haut après avoir admirer la végétation, nous atteignons une plateforme. La partie droite en herbe:  je pense que c'est là que se déroulent, pendant les fêtes du Heiva, des spectacles que l'on ira sûrement voir.

Sur la partie gauche: un faré. Il s'agit sûrement du " Fare ia manaha", ce qui veut dire: maison des trésors cachés. Il était construit et aménagé suivant un rituel très précis. Lui, aussi avait l'air d'être bien gardé.

et enfin le Marae:

Il est entouré de murs en pierres formant une cour rectangulaire pavée : lieu sacré interdit au public. L'on y voit des tikis de chaque coté de l'entrée; à l'intérieur de l'enclos, des Unu:  sculptures en bois représentant des membres de la famille ; des grandes pierres debout  : symbolisant les ancêtres.

Une partie de cette cour servait pour les offrandes aux Dieux (nourritures), mais aussi  pour les sacrifices animales : les cochons .

Dans certains Marae étaient pratiqués des sacrifices humains, réservés aux grandes occasions et que sur des sujets mâles: la religion n'étant qu'une affaire d'hommes, les femmes n'étaient pas admises.

Voilà, pour la petite exploration dans l'histoire de cette région du monde.

29 mars 2006

Tahiti que j'aime

Hourra!!

Enfin, la rue est terminée.

Il faut que je vous situe d'abord mon monde : 4 servitudes (rue pour nous) formant deux U côte à côte et la dernière finissant sur un stop qui rattrape la route principale, parrallèle au lagon.

Petite douceur, en arrivant au stop : vue imprenable sur le lagon. Difficile de ne pas le marquer!

en1t

Avant notre arrivée en novembre dernier, mon mari m'avait déjà annoncé qu'ils étaient en train de faire la rue. Cela faisait déjà quelques temps que les travaux duraient d'après la proprio mais que tout cela  allait être bientôt terminé. Bientôt terminé : décidément, nous n'avons pas la même notion du temps.

Après deux mois supplémentaires de bruits, de réveils brutaux à coup de machines infernales qui font vibrer le sol dès 6h30 du matin mais qui, une demi heure plus tard font déjà la pose, le balai incessant des camions pour terminer la servitude 1 (celle du stop: ..... vous suivez?) toute belle, fraîchement goudronnée, ils sont enfin!!!  arrivés au tassement final de ce qui allait être notre rue.

Super, ils allaient goudronner...

Et bien NON ! que Nenni.

C'était leur cadeau de Noël :plus de nids de poule!! Vous savez ces trous sur une piste, ceux que vous évitez: un coup de volant à droite, un coup à gauche, je passe au-dessus ou dedans. Ceci à chaque fois que vous devez sortir ou rentrer de chez vous. Super en 4x4, mais nous, on a oublié d'en acheter un. Et je ne vous parle pas des jours de pluie...

Merci Père Noêl.

Après ces faux espoirs, pause congé annuel ! les machines pour goudronner sont parties et ne sont revenues que ... fin de la semaine dernière : 3 mois plus tard.

Il faut dire qu'entre temps, nous avions appris que le propriétaire d'une des 4 servitudes s'était mis enfin d'accord avec la mairie. Donc les travaux de terrassements de sa servitude avaient débuté et que tout serait bitumé en même temps. Pas demain quoi!

la troisième servitude ne sera pas faite. Ce sont quasiment des chemins privés. Pour pouvoir en arriver au goudron, il fallait qu'ils deviennent publiques et pour cela ils doivent répondre à certaines normes (largeurs, accès, etc...), d'où refus, voir conflits avec certains propriétaires terriens qui ne veulent pas lâcher du terrain.

Bon, je ne vous fait plus languir, regardez:

    

Elle est magnifique, n'est ce pas!!!

Je voudrais quand même tirer mon chapeau à ces hommes qui bossaient sous plus de 31°.

Et pour ceux qui ont le regard bien aiguisé, ils nous ont mis des dos-d'âne, tous les 30m en gros, pour casser la vitesse: 3 à 4 par servitude.

Quand on sait que pour en avoir un en face de l'école municipale de notre Bourg, en métropole (bon d'accord, il fait le double de longueur de ceux - ci), il a fallu 1 an de palabres avec la mairie et 6 mois de plus pour le réaliser, ici, je leur tire mon chapeau.

Décidément nous ne vivons pas sur la même planète.

24 mars 2006

le marché de Papeete (suite)

En dehors sous les arcades, un côté du marché est réservé aux tressages de couronnes de taille, de tête en fleurs. On les utilise beaucoup ici.

Un spectacle haut en couleurs, en odeurs. c'est un travail splendide et une dextérité manuelle de ces dames hors pair.

Sous les arcades suivantes des travaux d'aiguilles vendus en parures de lits, de table, des paréos s'exposent.

ainsi que des ukulélés (guitares tahitienne), des perles noires en vrac ou montées ...

A l'étage, s'étend une mezzanine autour d'une des nefs du marché, avec des allées étroites et pleines de petites échoppes remplies d'objets en tout genre, paréos, coquillages, vêtements, objets en bois, en pierre, des bijoux en nacre, perles noires...

De quoi remplir tous ses yeux et faire éclater la CB (lol).

Voilà, j'espère que cela vous a plu. Quant à moi, je pense que j'y retournerai souvent .

Publicité
Publicité
23 mars 2006

le Marché de Tahiti

Je vous ai donné un petit aperçu de ce qu'était les halles Malgaches à la Réunion. Comme je vis sur l'île de Tahiti, je vous montre maintenant le marché (les halles) de Papeete. 

Le Marché ouvre ses portes à 5h 30 du matin et c'est à cette heure très matinale qu'il est plein de bruits, de monde, de mouvements.

Nous, nous avons oublié de nous lever (lol).

Il est donc plus de 10h quand nous arrivons.

Chance, les allées sont quasiment désertes. Nous pourrons donc approcher à loisirs les étales.

Celles à poissons sont presque vides voir fermées à cette heure- ci, mais les odeurs, elles sont toujours là.

Une deuxième nef se partage toujours entre les fruits et légumes, les fleurs et arts polynésiens.

       

14 mars 2006

ma vie lointaine

Je dois d’abord vous dire que mes jours sont vos nuits.

J'ai quitté ces dix dernières années ma Bretagne natale pour deux séjours en outre-mer:

carte1D'abord quatre années sur l'île de la Réunion où, il faut le dire, malgré le changement de vie radicale( climat, mentalité, façon de vivre), j'ai passé de très belles années sur une île magnifique. Ce séjour fut une révélation sur le fait de vouloir repartir vivre ailleurs si l'occasion s'offrait à nous un jour. 

 Cinq ans plus tard, nous voilà en route à nouveau mais pour la Polynésie Française cette fois-là, et plus exactement pour Tahiti.

Je suis donc à 11 heures et à la fin du mois douze heures de décalage horaire par apport à la métropole( la France comme on l'appelle ici): changement d'heure d'été en métropole oblige.

Et puis, comme je brode depuis un certain nombre d'années et que j'ai amené dans mon déménagement de quoi m'occuper pendant de nombreuses années( oups!), je vous montrerais tout cela au fur et à mesure.

Il m'a fallu faire un choix au moment de déménager, j'ai laissé dans mon garde meuble un certain nombre de mes ouvrages finis. Aujourd'hui avec ce blog, je regrette de ne pouvoir vous les montrer.

Je vous laisse car pendant ce temps-là, ma "Celtic Summer" n'avance pas: cadeau d'anniversaire pour ma mère en juin.

Publicité
Publicité
<< < 10
Archives
Publicité
Publicité